Pr Benedict Oramah, président de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), a reçu le 17 octobe à Washington (Etats Unis) le prix de l’homme de l’année 2019, rapporte un communiqué.
Un prix qui lui a été décerné par le magazine Diaspora Today. M. Oramah a reçu aussi le prix du leadership distingué de la diaspora africaine décerné par le comté de Prince Georges, dans le Maryland, États Unis.
Pour Angela Alsobrooks, membre du conseil exécutif du comté de Prince Georges, à travers cette reconnaissance, ce sont les réalisations et les contributions d'Oramah au développement du continent africain qui sont célébrées. Aussi a-t-elle salué «le style de leadership unique, excellent et très impressionnant du professeur Oramah dans la gestion des activités, des événements et des programmes de développement d’Afreximbank en Afrique et dans le monde entier».
Pour sa part, le président d'Afreximbank a indiqué qu'il considérait ces récompenses comme un appel à l'action étant donné les nombreuses tâches qui restaient à accomplir pour développer l'Afrique.
Il a salué la contribution de la diaspora africaine au développement du continent, affirmant que, si la diaspora africaine collective était considérée comme le 56ème État africain, elle se classerait au premier rang en termes de "Pib" et aurait un Pib estimé à plus de 500 milliards de dollars américains. dollars et le PIB par habitant nettement supérieurs à la moyenne africaine.
Fraternité Matin
L’unique navire de commandement et de soutien logistique de la Marine belge, le A960 Godetia, fera escale au port de Boma (ouest de la République démocratique du Congo) du 13 au 15 novembre «dans le cadre de la reprise de la coopération militaire» entre la Belgique et la RDC, a annoncé lundi l’ambassade de Belgique à Kinshasa.
Le navire y débarquera du matériel humanitaire, comme lors de ses précédents passages en RDC - dont le dernier remonte à plusieurs années. Il s’agit de matériel médical fourni par l’ONG Benelux Afro Center, issue de la diaspora africaine de Bruxelles, et destiné aux citoyens de Boma.
«Toujours dans le cadre de la reprise de la coopération militaire entre la Belgique et la RDC, deux officiers de la Force navale congolaise monteront à bord pour y effectuer un stage en mer d’environ une semaine», a précisé l’ambassade dans un communiqué.
Le nouvel ambassadeur de Belgique en RDC, Jo Indekeu, se rendra mercredi à Boma pour y accueillir le Godetia. Il y rencontrera les autorités locales, lors d’une réception à bord du bateau, précise le communiqué.
Le Godetia a quitté son port d’attache, Zeebrugge, le 7 octobre, pour une mission annuelle de «Maritime Capacity Building» (MCB 19) au profit de pays d’Afrique de l’Ouest, afin de former le personnel des forces navales locales à la lutte contre la piraterie et les trafics divers. Son retour à Zeebrugge est prévu le 15 décembre.
La coopération militaire entre la Belgique et son ancienne colonie avait été interrompue abruptement par le régime de l’ex-président Joseph Kabila en avril 2017 dans un contexte de crise diplomatique entre Bruxelles et Kinshasa, sur fond de reports des élections générales qui ont finalement eu lieu le 30 décembre dernier.
Une délégation de représentants des Affaires étrangères et de la Défense avait été reçue par le président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo le 14 mai dernier. La délégation avait annoncé que les contacts entre les armées des deux pays allaient reprendre et qu’il fallait examiner les modalités d’une relance de la coopération en tenant compte des besoins exprimés par les autorités congolaises.
En marge de la visite officielle de M. Tshisekedi en Belgique en septembre dernier, des contacts entre les états-majors congolais et belges ont eu lieu, en dépit de l’absence de signature d’un accord formel entre les deux ministères de la Défense.
Le ministre congolais de la Défense, Aimé Ngoy Mukena, issu du camp de l’ex-président Kabila, n’avait pas accompagné M. Tshisekedi pour signer l’accord qui était prêt, sur instruction de l’ancien chef de l’Etat, selon le journal ‘La Libre Belgique’.
lavenir.net
La ville ocre s’apprête à accueillir, du 21 au 23 novembre 2019, la 3e édition de la Conférence de la Femme Africaine (AWC). Initiée par la Fondation Helpline for the Needy Abuja (Nigeria) en partenariat avec le Centre International de Diplomatie (Maroc) et en collaboration avec Echoes Africa Initiatives (New York), cette édition sera placée sous le thème "Construire une coalition pour mettre fin à l'inégalité des sexes en Afrique".
Selon un communiqué des organisateurs, « cette conférence, qui se veut l'un des plus éminents rassemblements annuels d'experts, d'institutions, d'organisations non gouvernementales et d'entreprises, a pour but de définir des agendas et des options viables, à travers lesquels les acteurs de la politique africaine peuvent canaliser les diverses ressources dont disposent les femmes africaines vers le développement durable du Continent ».
« Le Maroc a été choisi pour accueillir cet événement en raison de son capital social, son positionnement géographique stratégique, sa croissance économique florissante ainsi que de ses diverses initiatives et investissements dans le continent africain visant à renforcer la coopération sud-sud » ajoute le communiqué.
Cette rencontre rassemblera des femmes africaines pour échanger et favoriser de nouvelles idées susceptibles d'accroître leur influence et leur productivité dans leurs différents domaines d'activité, et pour offrir aux entreprises, philanthropes et investisseurs étrangers axés sur l'Afrique une plateforme leur permettant de rencontrer et de forger des alliances avec des femmes africaines entrepreneures, décideuses, influenceuses et professionnelles pour développer leur projets.
« La Conférence des Femmes Africaines est née d’une prise de conscience que la vision 2030 fixée pour atteindre les Objectifs de Développement Durable tels qu'adoptés par les Nations Unies en 2015, ne peut être réalisée sans l'engagement, l'inclusion et l'action collective des femmes aux niveaux national, régional et mondial », fait observer la présidente de la Fondation Helpline, Dr Jumai Ahmadu, citée dans le communiqué.
Pour sa part, Karima Rhanem, présidente du Centre International de Diplomatie à Rabat et partenaire de la Conférence explique qu’ « en choisissant le Maroc pour organiser sa troisième conférence annuelle, la Fondation Helpline a démontré sa volonté d'impliquer des femmes dirigeantes de différentes régions d'Afrique, mais plus particulièrement d'Afrique de l'Ouest, afin de partager leurs expériences, leurs compétences et les meilleures pratiques avec leurs homologues de l’Afrique du Nord ».
Et d’ajouter que « le partenariat avec Helpline Foundation for the Needy- Abuja permettra une meilleure collaboration pour la création d’une coalition afin d’éliminer l’inégalité des sexes en Afrique », soulignant « qu'aujourd'hui, plus que jamais, nous devons conjuguer nos efforts et travailler en réseau pour développer des campagnes de plaidoyer plus efficaces afin de promouvoir l’égalité des sexes, les droits des femmes et la lutte contre tout type de discrimination et de violence à l’égard des femmes ».
Plusieurs hauts dignitaires et d'autres personnalités du Nigeria, du Liberia, du Ghana, du Sénégal, de la Gambie, de la Namibie, du Kenya, du Cameroun, du Tchad, du Niger, du Maroc et d'autres pays africains, dont des ministres fédéraux, épouses de gouverneurs d'Etat, propriétaires d'entreprises et des représentants d’organisations de la société civile, sont attendus à cette édition.
Ce conclave verra ainsi la participation d’une délégation de haut niveau du Nigeria, ainsi que des chefs d'entreprises intéressés par l'économie africaine de toute l'Afrique et de la diaspora, des hauts fonctionnaires, des femmes innovantes, des femmes parlementaires et des épouses de chefs de gouvernement.
La Conférence des Femmes Africaines a été fondée par la Fondation Helpline for the Needy Abuja, une ONG dotée du statut consultatif auprès des Nations Unies, en collaboration avec Echoes Africa Initiatives New York. Elle se veut un rassemblement annuel des femmes africaines opérant dans les secteurs formels et non formels de l'économie africaine.
2M.ma
Le modèle marocain repose principalement sur des stratégies permettant des synergies entre une intégration réussie dans les pays d’accueil et un contact continu avec le pays d’origine.
L'ambassadeur du Maroc en Finlande Mohamed Achgalou a souligné, lundi à Helsinki, l'engagement sincère du Royaume dans le soutien des intérêts de la diaspora africaine, conformément à la vision sage de S.M le Roi Mohammed VI, en sa qualité de leader de l'Union africaine sur la question de la migration.
S'exprimant à l'occasion du Think Africa Week (18-23 novembre), le diplomate marocain a rappelé que dans l'Agenda africain pour la migration, Sa Majesté le Roi a évoqué les moyens de renforcer le rôle de la diaspora africaine et sa contribution au développement du continent.
A cet égard, il a fait savoir que le modèle marocain repose principalement sur des stratégies permettant des synergies entre une intégration réussie dans les pays d’accueil et un contact continu avec le pays d’origine, notant que la contribution d'environ 4,5 millions de Marocains résidant à l'étranger, dont 3.000 en Finlande, est importante pour l'économie nationale et le développement local. Citant la Banque mondiale, il a précisé que les transferts de fonds des Marocains résidant à l'étranger ont atteint 7,5 milliards de dollars à fin 2018, soulignant que ces chiffres représentent l'engagement volontaire de la diaspora aux activités de développement économique, social et culturel de ses localités ou régions d'origine.
L'ambassadeur a, en outre, fait savoir que la capacité du peuple marocain à accepter l'autre et à dialoguer avec lui dans la paix et l'harmonie a aidé la diaspora marocaine à se mobiliser culturellement en Finlande et ailleurs, et a donc brillamment apporté aux pays européens la diversité de sa culture et la richesse de sa civilisation aux racines africaines.
Les diasporas africaines sont créatrices de valeurs au Nord mais aussi au Sud, a-t-il dit, expliquant qu'au-delà de leurs contributions dans leurs pays d’origine, elles représentent un potentiel énorme pour les pays d’accueil en offrant de nouveaux horizons en termes de production, de modes de consommation et d’échange, de ressources humaines et de cultures mélangées propices à la cohésion sociale.
Dans ce cadre, le diplomate a affirmé que de nombreux pays européens cherchent à établir de nouvelles relations économiques, politiques et culturelles avec l'Afrique, relevant que cela devrait être fait dans le cadre d'un nouvel accord gagnant-gagnant.
Selon lui, un tel accord doit prendre en compte le rôle potentiel que la diaspora peut jouer en tant que médiateur important des relations, sur la base d'une confiance construite sur le respect de l'histoire du peuple africain.
Le Maroc prend part à cet évènement, organisé par Think Africa (Pensez l'Afrique), en tant que partenaire principal aux côtés du ministère finlandais des Affaires étrangères et des missions diplomatiques de l'Afrique du Sud et de la Namibie.
En marge de cet évènement, l'ambassade du Maroc à Helsinki a aménagé un stand afin de promouvoir les différentes facettes culturelle, économique et touristique du Royaume.
Think Africa est une ONG à but non lucratif composée d'une communauté extrêmement diversifiée d'individus et d'entités qui dirigent sa mission. L'organisation s'efforce d'avoir un impact social et économique en responsabilisant la diaspora africaine vivant en Finlande et en instaurant une collaboration efficace entre le pays nordique et les pays africains.
(BRVM) - Les obligations émises par la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) en Juillet 2019 et destinées à la diaspora ont été admises à la cote de la BRVM ce mardi 3 décembre 2019 lors d’une cérémonie à Dakar.
Pour un montant recherché de 20 milliards, l’opération a été clôturée avec un taux de souscription de 114%.
Cette opération a vu la participation de la diaspora africaine provenant de 26 pays à hauteur de 43,37% soit un montant souscrit de 8 674 500 000 F CFA.
L’admission de ces obligations à la cote de la BRVM permet d’assurer leur liquidité et porte à 58 le nombre de lignes obligataires pour une capitalisation à l’issue de la cérémonie de 4135,58 milliards.
Dans son intervention, l’Administrateur Directeur Général de la BHS, Monsieur Mamadou Bocar SY, a souligné l’importance de cette opération pour son institution qui a su relever le défi d’en être le pionnier. Il a également indiqué que les ressources levées serviront à financer le programme de l’habitat social au Sénégal qui est l’une des priorités du Plan Sénégal Emergent.
Le DG de la BRVM, Dr. Edoh Kossi AMENOUNVE, a relevé le rôle clé que son institution a joué dans la structuration et la réalisation de cette opération comme étant l’une des actions identifiées dans le rapport sur l’amélioration du financement des économies de l’UEMOA adopté en 2012. Il s’est réjoui du caractère très innovant et historique de l’opération qui va sans doute inspirer d’autres émetteurs ainsi que d’autres places financières en Afrique.
Il a saisi l’occasion pour remercier les Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (ABCO Bourse, CGF Bourse, Everest Finance et Impaxis Securities) pour leur engagement et les efforts de promotion qu’elles ont déployés afin d’attirer les ressources de la diaspora africaine en général et celle du Sénégal en particulier.
La cérémonie s’est clôturée par la remise des plaques commémoratives à l’émetteur et aux SGI chefs de file de l’opération.