Attendu depuis plusieurs mois, remisé au placard par l’irruption du Covid-19, le remaniement ministériel intervenu le 1er novembre pourrait être une étape cruciale dans la vie politique sénégalaise des trois prochaines années. L’arrivée de l’ex-Premier ministre Idrissa Seck à la tête du Conseil économique social et environnemental (CESE), les mises en selle de la transfuge socialiste Aïssata Tall Sall au ministère des Affaires étrangères, du dissident Oumar Sarr –ex-numéro 2 du Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-Président Abdoulaye Wade– à l’Industrie et aux Mines et du magistrat Antoine Félix Diome à l’Intérieur présagent une nouvelle séquence politique dont le terme est l’élection présidentielle de février 2024.